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"Ce n'est que lorsque l'homme sera parvenu au terme de la connaissance de toutes choses qu'il pourra se connaître lui-même. Car les choses ne sont que les frontières de l'homme." F. Nietzsche

lundi 10 décembre 2012

L'homme du président

Chuck Norris est spécialiste en arts martiaux.
Chuck Norris est professeur (ha ha ha ha... pardon). Il découpe des pommes avec le sabre qu'il avait auparavant utilisé pour menacer un élève moqueur.
Chuck Norris maîtrise la cérémonie du thé.
Chuck Norris lit un gros livre à côté d'une cheminée.
Chuck Norris est l'homme du président.
Mais, me direz-vous, qu'est-ce qu'un homme du président ?
C'est une institution qui remonte à Abraham Lincoln (si on croit les films américains, tout ce qui est bien aux USA provient d'Abraham Lincoln. Cet homme est une sorte de mélange du Roi David, de Jules César, de Superman et du Mahatma Gandhi. Et si quelque chose est créé par Abraham Lincoln, alors cette chose est sacrée, vénérée, intouchable).
L'homme du président, c'est un mec à la fois cool et super-costaud qui est envoyé en missions secrètes pour le compte de la Maison Blanche, qui maîtrise tous les arts martiaux de la mort qui tue et dont l'identité doit rester inconnue.
Dès le début du film, Chuck Norris saute d'un avion supersonique (ha ha ha ha ha... re-pardon) et atterrit dans un mouchoir de poche sur le toit d'un hôtel de Rio de Janeiro où des idiots ont pris en otage la femme du président.
Par la suite, le même Chuck Norris va mettre fin au trafic de drogue en démantelant un réseau colombien.
Mais Chuck Norris doute de ses capacités. Chuck Norris devient vieux. Alors, Chuck Norris va former son remplaçant, doté aussi bien d'une musculature impressionnante que d'un sens aigu de l'honneur. Et du cerveau d'une crevette. C'est ensemble qu'il vont casser du colombien dans la jungle, avec forces coups de poings, de pieds, de tête, de couteaux, de fusils mitrailleurs, de pistolets, et j'en passe.
Les méchants se reconnaissent facilement : ils ne sont pas Etatsuniens, et ont une forte propension à être d'une couleur de peau suspecte. Des Sud-Américains (Brésiliens, Colombiens) avec un Viet-Namien qui s'est perdu par là. Ils sont pas beaux, souvent barbus et chevelus. Et ils ne savent pas tirer.
Bien entendu, le scénario est à hurler de rire. Les incohérences sont tellement flagrantes que ça constitue un spectacle en soi. Un satellite qui peut remonter dans le temps. La Première dame américaine qui se promène sans le moindre garde du corps, à la merci du plus petit terroriste possible.
Il en faut de l'humour pour regarder ce film si mal foutu. Car tout y est nul. Mais, comme dans tous les vrais grands nanars, le spectacle reste très drôle et idéal pour une soirée entre potes.

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