Citation

"Ce n'est que lorsque l'homme sera parvenu au terme de la connaissance de toutes choses qu'il pourra se connaître lui-même. Car les choses ne sont que les frontières de l'homme." F. Nietzsche

jeudi 23 février 2012

La Nuit de Cristal

C'est le nom donné par les Nazis eux-mêmes à la nuit du 9 au 10 novembre 1938, où eut lieu une vague de violence contre les Juifs.
Le prétexte de cette violence se trouve deux jours plus tôt. Le 7 novembre, à Paris, un Juif polonais, Herschel Grynszpan, tire sur le premier secrétaire de l'ambassade d'Allemagne en France pour protester contre l'expulsion de ses parents.
Le 9 novembre, les dirigeants du Parti National-Socialiste se réunissent à Munich pour célébrer l'anniversaire du putsch de 1923. Hitler cherchait une excuse pour expulser les Juifs hors de Reich. Il voulait créer un état sans Juif, et le moyen utilisé à cette époque (avant la Solution Finale) était de leur faire peur pour qu'ils fuient à l'étranger. Les méthodes utilisées jusqu'à présent (les lois de Nuremberg) n'avait pas suffisamment rempli cet objectif. Sur les 525 000 Juifs présents en Allemagne en 1933, seuls environ 130 000 étaient partis.
Lorsque Hitler apprend la mort du secrétaire de l'ambassade, il donne à Goebbels la permission d'exploiter l'événement. San,s le dire clairement, Goebbels lâche la bride à la violence. Des SS, quelques SA et des membres des Jeunesses Hitlériennes attaquent des magasins Juifs, brûlent des lieux de culte, etc. Ils sont habillés en civils, pour se faire passer pour des "Allemands ordinaires".
La population civile ne va pas réagir. Pour certains, c'est par peur. Pour d'autres, par adhésion aux idées nazies (mais pas forcément aux méthodes employées). Au total, il y aura une centaine de morts lors de la nuit elle-même (parfois, ce sont des suicides). mais 30 000 hommes seront emprionnés et envoyés aux camps.
L'élite intellectuelle, dans l'ensemble, ne va pas réagir. Quant aux pays étrangers, ils vont dénoncer la brutalité et l'horreur de cette nuit. Sauf la France, qui essayait alors de négocier un traîté avec le Reich et ne voulait pas le contrarier. Par contre, lorsque les Juifs quitteront massivement le Reich, ils ne seront pas accueillis dans les pays avoisinnants (ou alors, en nombre limité). En 1939, au moment du déclenchement de la guerre, il restera encore 200 000 Juifs en Allemagne.

lundi 6 février 2012

L'écologie et les villes





J'ai lu récemment un article qui va à l'encontre des idées reçues (des miennes en tout cas). L'existence de villes ayant une grande densité de population est une très bonne chose pour l'environnement.





Paradoxe ? On a tous en tête l'image de villes polluées, des embouteillages et des arbres maladifs.





L'auteur commence en affirmant que si tous les habitants des villes se répandaient dans les campagnes, il n'y aurait plus de terre arables sur la planète.





De plus, les emplois sont majoritairement dans les villes. Si les hommes habitent ces mêmes villes, cela réduit considérablement les trajets (s'ils vivent à la campagne, les parcours seront plus longs, donc consommeront plus d'énergie). Si, en plus, on compte sur l'existence d'un bon réseau de transports en commun, ça fera encore baisser les émissions.





Le chauffage d'un appartement nécessitera moins d'énergie également que celui d'une maison (d'autant plus qu'il fait toujours plus froid en rase campagne qu'en centre-ville).










L'auteur prend l'exemple de Séoul, mais nous précise bien que peu de villes sont aussi exemplaires. Les indications sont théoriques, mais dans la pratique, cela pose quelques problèmes.





D'abord, le développement des villes est toujours anarchiques. Donc, on peut rarement compter sur un schéma cohérent de voies de communication et sur un réseau dense de transports en commun.





Ensuite, les villes occidentales ont tendance, depuis quelques temps, à voir leur densité de population baisser. Les gens, les familles en particulier, veulent repartir vers des zones semi-urbaines, des banlieues résidentielles. On y retrouve des villas (donc plus de chauffage), les trajets sont rallongés et, là encore, il y a trop peu de transports en commun.





Certaines municipalités états-uniennes réfléchissent pour favoriser un retour des familles vers les centre-villes, largement désertés. Mais il ne faut pas oublier que les villes sont marquées par un manque de place et une hausse constante des prix.