Citation

"Ce n'est que lorsque l'homme sera parvenu au terme de la connaissance de toutes choses qu'il pourra se connaître lui-même. Car les choses ne sont que les frontières de l'homme." F. Nietzsche

mardi 29 juin 2010

Le Troisième Homme

Il s'agit d'un film de 1949. Très beau visuellement, en noir et blanc avec des images fortement contrastées. L'interprétation est très bonne. Seul défaut : le manque de rythme. L'histoire est un peu ennuyeuse à certains moments. Le scénario a quand même un grand intérêt historique : il nous rappelle que l'Autriche était divisée en zones au sortir de la guerre, comme l'Allemagne. Enfin, il y a la musique d'Anton Karas, formidable.


Il y a deux grands moments : l'apparition d'Orson Welles, qui semble émerger de l'ombre d'une porte comme un être surnaturel, un fantôme ou un démon.


L'autre grand moment se déroule sur une grande roue. Orson Welles parle à Joseph Cotten et lui donne un formidable cours de cynisme géopolitique :

"L’Italie sous les Borgia a connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi ? ... Le coucou !"

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